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L’AMCOW s’assure que les données sont conformes aux réalités du terrain

L’AMCOW s’assure que les données sont conformes aux réalités du terrain

La réunion a tiré en longueur. Les discussions ont été passionnantes. Elles ont porté sur les données qui recouvrent le manteau de souveraineté. Plusieurs intervenants, du Niger, du Maroc, de la Mauritanie, du Nigéria ont soulevé la conformité des données contenues dans le Rapport aux réalités du terrain des pays. « Il est inconcevable que des données viennent des bailleurs ou d’autres organisations. Nous devons organiser des ateliers spécifiques sur les données », a plaidé Monsieur Abdelaziz Zerouali, Directeur de l’Hydraulique du Royaume du Maroc.

Les échanges sont tenus lors de la session du Comité consultatif technique/d’experts ( TAC/TEC) entrant dans le cadre global de la 14ème session de l’Assemblée générale des Ministres africains chargés de l’Eau.

Le Directeur des Études et de la Programmation du Ministère de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Niger, Monsieur Khamada Baye, a abondé dans le même sens. Il a suggéré que le document à soumettre aux ministres soit davantage affiné. « L’insuffisance des données est un problème commun à nos pays. La rubrique des ressources en eau n’est pas renseignée. Nous ne pouvons pas soumettre ce rapport pour validation », a objecté Monsieur BAYE.

Certains ont proposé que les données soient validées par les pays avant que le Rapport ne soit présenté aux ministres lors de leur assemblée. Du moins, c’est l’avis de Monsieur Assane Gaye, chargé de mission au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement de la Mauritanie.
« J’ai dû entendre que des données ont été complétées par la télédétection et d’autres approches. Mais il fallait d’abord les valider par pays. Je ne serais pas confortable de faire valider un rapport par mon ministre sans m’assurer que les données sont fiables. Je suggère que la validation soit différée », dit-il.

En réaction à ces préoccupations, Dr Rachid du Secrétariat exécutif a précisé que des statistiques contenues dans le rapport émanent des services compétents de l’État. « Nous avons passé un an pour faire un rapport. Nous devons avancer, soumettre un rapport à l’Union Africaine. Certains pays ont été accompagnés dans la collecte des données », a réagi Dr Rachid.

De son côté, le Représentant de la République centrafricaine a proposé que les participants se focalisent sur la vision 2063 de l’Union Africaine en attendant que le Rapport soit consolidé. « Les données sont une question de souveraineté. Nous devons travailler à avoir des données consensuelles », a soutenu Monsieur Sylvain Guébanda, chargé de mission en matière de ressources en eau de la République Centrafricaine.

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