Le Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du bassin versant de Nianija Bolong (PROMOREN) représente une avancée majeure pour la gestion durable de l’eau au Sénégal. Il couvre dix communes rurales des régions de Kaffrine et Tambacounda et vise à renforcer la disponibilité des ressources en eau pour soutenir l’agriculture, l’élevage et la pêche.
S’inscrivant dans la dynamique de transformation économique et sociale promise par le Président de la République SEM Bassirou Diomaye Faye et mise en œuvre sous la conduite du Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko, le PROMOREN poursuit des objectifs ambitieux :
– Mobiliser chaque année 46,6 millions de mètres cubes d’eau douce pour répondre aux besoins des populations et des activités économiques.
– Stopper l’intrusion de l’eau salée du fleuve Gambie grâce à un ouvrage anti-sel.
– Mettre en valeur 12 000 hectares de terres agricoles en deux campagnes par an.
– Créer au moins 30 000 emplois directs et indirects dans les secteurs agricoles, pastoraux et halieutiques.
– Renforcer la résilience environnementale et contribuer à la restauration des écosystèmes.
Compte tenu de l’ampleur du projet, un Comité de Pilotage a été mis en place pour assurer une coordination efficace. Il regroupe les ministères concernés (Hydraulique, Agriculture, Pêche, Environnement), les collectivités territoriales et les bénéficiaires directs du projet. Cette approche intégrée garantit une gestion cohérente des ressources en eau en lien avec l’agriculture, l’élevage et la préservation de l’environnement.
Lors de la réunion du Comité de Pilotage tenue ce 23 janvier 2025 à Kaffrine, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr. Cheikh Tidiane Dièye a souligné l’importance stratégique du PROMOREN :
« Ce projet structurant concerne une dizaine de communes entre Kaffrine et Tambacounda. Sa mise en œuvre repose sur une approche territoriale impliquant tous les acteurs. Avec la mobilisation de 46 millions de mètres cubes d’eau par an, la mise en valeur de 12 000 hectares et la création de 30 000 emplois, il jouera un rôle clé dans l’atteinte de nos objectifs en matière de souveraineté alimentaire. Nous privilégions désormais une logique d’impact : ce qui compte, ce n’est pas seulement la réalisation des infrastructures mais surtout leur effet concret sur la vie des populations. »
D’un coût de 36 milliards de francs CFA financé par la Banque Islamique de Développement avec une contribution notable de l’État du Sénégal, le PROMOREN s’aligne sur le référentiel des politiques publiques pour garantir un impact rapide et durable.
Dans la dynamique de territorialisation des politiques publiques, le pôle centre où se situe le projet jouera un rôle clé dans le développement agricole et hydraulique du pays. Avec un suivi rigoureux et une approche pragmatique, le PROMOREN répond aux défis liés à l’eau et à la sécurité alimentaire contribuant ainsi à l’autosuffisance durable du Sénégal.